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Page:Galien-Oeuvres anatomiques physiologiques et médicales-T2-1856.djvu/332

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DES FACULTÉS NATURELLES, III, xv.

de sa ténuité, tandis que le vin noir et trouble est arrêté dans sa marche et retardé par son épaisseur. Ce sont là des preuves assez fortes à l’appui de ce que nous disions précédemment au sujet des artères. Partout en effet la portion appropriée et ténue du sang arrive plus vite que la portion qui n’est pas telle aux parties qui l’attirent. C’est pourquoi les artères qui, en se dilatant, peuvent attirer la vapeur, le pneuma et le sang ténu, n’attirent aucunement ou attirent excessivement peu le suc contenu dans l’estomac et les intestins (cf. Util. des parties, V, vi ; t. I, p. 357).