Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/89

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empêcher qu’elles ne lui échappent par fa faute ; car uné fleche une fois décochée, ne revient plus à la main, quand même par dépit, l’on mangeroit à belles dents le poing qui l’a lâchée.

6°. Il n’agira pas avec précipitation dans les affaires qu’il entreprendra ; il en examinera & pefera bien toutes les circonstances, parce que la patience & le temps produisent des avantages infinis, au lieu que la précipitation cause fouvent des malheurs difficiles à réparer. Qu’il ne fasse donc rien, qu’après y avoir mûrement réfléchi. On peut faire ce qui n’est pas fait : mais le repentir eft vain, lorsque la faute qu’on a faite eft irréparable.

7 °. Jamais il n’abandonnera les