Page:Galland - Contes et fables indiennes, de Bidpaï et de Lokman, tome 1.djvu/92

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dans le premier mouvement de votre colere, ceux que votre main bienfaisante a élevés.

10°. Qu’il ne fasse de mal ni de tort à personne, afin que l’on en use de même envers lui ; le mal, felon le proverbe, eft la récompense du mal. Qu’il répande plutôt ses bienfaits & ses largesses, afin qu’on lui rende le bien pour le bien. Si l’on fait du bien, l’on reçoit du bien en récompense ; fi l’on fait du mal, on reçoit ordinairement un plus grand mal. Souvent l’on vit dans l’ignorance du bien & du mal ; un jour arrive, cependant que l’on rend compte du bien & du mal que l’on a fait.

11°. Qu’il n’entre pas dans les affaires, qui ne regardent ni fa personne, ni son caractere, ni fes