Page:Garros - De la diète au point de vue thérapeutique.djvu/36

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l’augment de la maladie, diminuer peu à peu la ration, la rendre moins nutritive et remédier au vide qui se produit dans le système circulatoire, en remplaçant les solides que l’on soustrait, par les boissons que l’on accorde. De même lorsque le moment est venu de la rendre plus forte et plus nutritive, on commencera d’abord, par donner peu et souvent une très-petite quantité d’aliments de facile digestion, dont on augmentera le poids de jour en jour, selon les indications fournies par l’examen des animaux, en n’oubliant jamais qu’il est plus nuisible de donner trop vite un excès de nourriture, que d’arriver avec trop de lenteur à celle qu’exige l’état du malade.

Dans les ruminants, on ne donnera de nouveaux aliments, qu’autant que ceux pris antérieurement auront été ruminés, afin d’éviter des météorisations toujours très graves.