Page:Gaston Paris, lepetit poucet et la grande ourse, 1875.djvu/7

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reprocher de n’avoir pas rigoureusement suivies. Mon étude sur Poucet, qui paraît avec la date de 1875, remonte à 1868 ; elle est en réalité mon premier pas dans un domaine nouveau pour moi. Je ne me dissimule pas qu’on y sent quelque tâtonnement. J’ai suivi l’ordre dans lequel les faits et les idées se sont successivement présentée à moi, plutôt que celui dans lequel ils s’enchaînent et eux-mêmes. La conclusion peut paraître aventurée, et elle a été, dans le sein de la Société où j’ai lu mon travail, l’objet de critiques dont certaines sont peut-être fondées. J’aurais aussi voulu répondre à ces objections, mais si je remets encore à beaucoup de lendemains, mon petit livre ne sortira jamais de la prison noire où comme Daümling lui-même, il est enserre depuis si longtemps. L’occasion de dire ce que je voudrais dire sur ces questions se retrouvera ; celle de mettre au jour ce petit volume se présente si bien que je la saisis. Chargé de représenter l’école des hautes Études au jubilé trois fois séculaire de l’Université de Leyden, je n’ai pas voulu arriver les mains tout-à-fait vides : c’est un bien petit cadeau que j’offre à mes savants collègues puissent-il dire : δὀσζϛy’ὀλζyη τεφέλη τε !