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que c’est cerf de x cornz chassable, et se elles sont vaines et legières et limoneuses, ou entées toutes communément ou les plus, ou déboutées ou aguillonnées aux ij boutz, ou à l’un ce sont mauvès signes, et n’est point cerf chassable, ne cerf de x cornz, se ce n’est quant ils vont au froieour et qu’ils deffont un pou leurs fumées et les giètent plus arses et plus longueletes et aucune-fois aguillonnées à l’un des boutz ; mes tantost comme ilz sont froyé et bruni, ilz refont leurs fumées comme devant, pour quant que les fumées soyent bonnes et grosses, se elles sont limoneuses, c’est signe qu’il a heu à souffrir.

Dès la fin d’aoust, fumées ne sont de nul judgement, que elles se deffont pour le ruit.

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    mées, grosses, longues et nouées, bien martelées, ointes ou dorées, n’en laissant tomber que bien peu. » Du Fouilloux, ch. xxiii.

    « Les cerfs dix-cors jeunement en jettent qui sont à peu près semblables ; mais ce qui les distingue de façon à ne pas s’y tromper, c’est qu’elles sont plus tardives, plus menues, plus rondes et moins glaireuses ; le défaut de glaires annonce le défaut de venaison » Leverrier de la Conterie. École de la Chasse. Rouen, 1763, p.121.