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Page:Gaston Phoebus - La Chasse, J-Lavallee, 1854.djvu/226

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Chapitre quarante-quatrième.
Ci devise comment on sera bon aide.


Et puis qu’il est vallet de chiens, je le vueill monter et fère ayde et enseinher comment il sera bon ayde einsi comme il est bon vallet de chiens. Toutes voyes loe-je que quant il sera monté, il ait l’aage de vingt ans ; si que toute sa vie il ait hanté, comme j’ay dit, avec les chiens, fors que les sept ans qu’il avait quant je le fiz premièrement page. Donc convient premièrement que l’ayde soit monté de deux bons chevaulx au moins ; et doit aller en queste einsi comme font les veneurs et vallez que j’ay dit, à tout un vallet[1] qui li maine son limier. Et quant son limier encontrera à matin, il doit mettre pié à terre, à regarder en terre et ès autres signes que j’ay suz dis ; et brief quester et destourner le cerf par la manière que j’ay devisée du vallet de chiens ; et doit estre revenu à l’asemblée le plus tost qu’il pourra ; mes qu’il ait bien fete sa besoinhe. Et s’il ne puet fere sa voulenté, il puet demourer jusques à haulte prime, et puis s’en doit revenir à l’asemblée ou fet ou non fet. Et s’il ha destourné le cerf et qu’il doive leissier courre, et son vallet ne set encore bien parfaitement leissier courre, il doit mettre pié à terre et faire la suyte comme j’ay dit. Et quant il hara leissié courre ou luy, ou bien un autre, il doit aydier à

  1. À tout un vallet. Avec un valet.