sacrifices nombreux et pénibles. Laissez-le en un mot traiter tous les membres de cette société qui, de la tête aux pieds, n’est plus qu’une plaie. N’ayez pas peur ; vous pouvez vous en reposer sur lui. Il est vieux dans le métier ; il y a dix-huit siècles qu’il l’exerce, et dix-huit siècles déposent qu’en un jour il a fait plus de bien à l’humanité, que les utopistes n’en ont rêvé depuis le commencement du monde.
XXXV.
Suite.
Le laisser libre à l’égard des autres, ce n’est pas assez. Riches et pauvres, maîtres et ouvriers, vous devez aussi vous soumettre sans résistance à son traitement. Trêve de belles phrases et de mauvaises mœurs ; trêve de contradictions entre le langage et la conduite. Il faut désormais des actes, et des actes sincères.
Pauvres et travailleurs, que votre conduite cesse donc d’être une violation perpétuelle des lois chrétiennes du travail, de la loyauté, de la tempérance, du repos du dimanche et de tant d’autres que vous trouvez très-agréable de voir pratiquées par vos enfants, vos femmes, vos voisins et vos semblables, et dont vous trouvez également bon de vous dispenser pour vous-mêmes.
Riches et maîtres, que votre conduite aussi cesse de dire au peuple : la religion n’est bonne que pour les femmes, les enfants et les imbéciles ; les pratiques du catholicisme, la prière, la sanctification du