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Page:Gauss - Recherches arithmétiques, traduction Poullet-Delisle, 1807.djvu/165

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ARITHMÉTIQUES.


réduite proprement équivalente à une forme donnée quelle qu’elle soit.

172. Problème. Trouver les conditions nécessaires pour que deux formes réduites non identiques et de même déterminant négatif, soient proprement équivalentes.

Soient les formes , dont le déterminant est  ; supposons, ce qui est permis, que ne soit pas , et que la forme se change en , par la substitution propre , . On aura les équations

……(1)
……(2)
……(3)


L’équation (1) peut se mettre sous la forme , donc est positif ; et comme on a d’ailleurs , , il s’ensuit que , , sont positifs, et partant que , , , sont tous de même signe. Mais et sont non donc , et à plus forte raison ne sera pas  ; mais doit être entier, il sera donc ou .

I. Si , l’équation (3) donne , et partant , et  : dans les deux cas, il résulte de l’équation (1), , et de l’équation (2)  ; mais est non , non , et partant non  ; donc l’équation ne peut avoir lieu si est de même signe que , à moins qu’on n’ait , d’où s’ensuivrait , et partant, à moins que les formes , ne soient identiques, ce qui est contre l’hypothèse. Si et sont de signe contraire, cette équation n’aura lieu non plus qu’en supposant , ce qui donne de même  ; la forme sera donc , c’est-à-dire opposée à la forme . On voit d’ailleurs que ces formes sont ambiguës, puisque (no 163).

II. Si , l’équation (1) devient  ; mais n’est pas , et parconséquent pas  ; donc n’est certainement pas ainsi n’étant pas , ne sera pas , ce qui exige qu’on ait , ou .

1o. Si , l’équation (1) donne , et comme on a à-la-fois non et non , il s’ensuit que  : or