283
ARITHMÉTIQUES.
. Toutes les fois que , tous ces
nombres seront pairs, et partant ne renfermera aucune forme
proprement primitive ; mais quand , tous ces
nombres seront impairs, et partant, toutes les formes seront proprement primitives, si est ou une puissance de . En général,
il y aura dans ce cas autant de formes proprement primitives qu’il
y a de nombres premiers avec dans la suite précédente. Le
nombre de ces formes sera si ; étant ,
et , , , etc. se déterminant comme dans le cas précédent.
Nous avons ainsi fixé le nombre des formes primitives contenues dans , , , etc. Quant à la somme de ces nombres,
on trouve sans peine la règle suivante : Si ,
, , etc. étant des nombres premiers différens, le nombre total
des formes proprement primitives contenues dans , , , etc.
sera , où l’on doit faire dans le cas où , et dans
celui où , , si est entier et , , si et . , si divise ; ,
quand ne divise pas , en prenant le signe ou le signe ,
suivant que est non-résidu ou résidu de . On déduit , , etc. de
, , comme de . Nous omettons, pour abréger, la démonstration.
V. Quant à ce qui regarde le nombre de classes que fournissent
ces formes proprement primitives, il faut distinguer les trois cas
suivans :
1o. Quand est négatif, chaque forme proprement primitive
fournit une classe particulière , excepté deux cas où l’on aurait
ou, c’est-à-dire, ou . Pour
démontrer ce théorème, il suffit évidemment de faire voir qu’il
ne peut arriver que deux formes différentes de , , , etc.
soient proprement équivalentes. Supposons donc que ,
soient deux formes proprement primitives de , ,
N n 2 *