étant et , , , etc. des nombres premiers ou des puissances de nombres premiers impairs dont le nombre soit , on pourra prendre, tant pour que pour , les nombres : , , , , etc. et les produits de tant de ces nombres qu’on voudra, avec le signe ou le signe .
On peut conclure de tout ce qui précède, que si est divisible par nombres premiers impairs différens (où doit être fait si , , ou ), le nombre de toutes les formes proprement primitives dans lesquelles ou sera quand , ou , quand , , , , [1] ; enfin quand . Si l’on compare ce résultat avec celui que nous avons obtenu pour le nombre des caractères possibles des formes proprement primitives de déterminant , on verra que dans tous les cas le premier est double du dernier. Au reste, il est évident que, pour les déterminans négatifs, il y a parmi les premières formes autant de positives que de négatives.
258. Toutes les formes trouvées dans le no précédent appartiennent évidemment à des classes ambiguës, et réciproquement dans toute classe ambiguë proprement primitive, il doit y avoir au moins une de ces formes. En effet, dans une telle classe, il y a nécessairement des formes ambiguës, et toute forme ambiguë proprement primitive de déterminant doit trouver au moins une forme qui lui soit équivalente parmi celles du no précédent, c’est-à-dire, une forme , ou une forme , suivant que , ou . Ainsi le problème est réduit à trouver en combien de classes ces formes
peuvent se distribuer.
- ↑ Il est essentiel de remarquer que la contradiction qui semble se présenter ici ne provient que de ce que n’a pas la même signification qu’à l’article 1o de ce numéro. En effet, dans le premier cas le facteur ou se trouve compris dans le nombre , tandis qu’il ne l’est pas dans le second. (Note du traducteur.)