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ARITHMÉTIQUES
parvienne à ce qui doit toujours arriver. Il en
résultera et si l’on
prend on aura
quand le nombre des lettres est pair, et
quand il est impair.
28. Euler est le premier qui ait donné la résolution de ces équations (Comment. de Petersb. T. VII, p. 46). La méthode qu’il
a employée consiste à substituer d’autres inconnues à la place de
et de , elle est d’ailleurs assez connue. Lagrange a traité le
problème d’une manière un peu différente. Il observe que si l’on
réduit la fraction en fraction continue
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et qu’après avoir effacé sa dernière partie , on la ramène à une fraction ordinaire , on aura Au reste les deux méthodes
conduisent au même algorithme. Les recherches de Lagrange se
trouvent dans l’Histoire de l’Académie de Berlin, année 1767,
pag. 175, et avec d’autres, dans les Additions à l’Algèbre d’Euler.
29. La congruence , dans laquelle le module n’est pas
premier avec , se ramène facilement au cas précédent. Soit le
module et le plus grand diviseur commun entre et ; il est
clair d’abord que toute valeur de qui satisfera à la congruence,
suivant le module , y satisfera aussi suivant le module (no 5 ).
Mais puisque divise , on a toujours ; donc on
doit avoir , ou divisible par , pour que la
congruence soit résoluble.
Posons donc , , ; et seront premiers entre eux, et la congruence proposée ,
équivaudra à celle-ci, ; c’est-à-dire, que toute
valeur de qui satisfera à la seconde, satisfera aussi à la première,
et vice versa. En effet, sera divisible par , quand le
sera par et réciproquement. Mais nous avons résolu la congruence