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RECHERCHES

On déterminera les nombres de manière qu’on ait :


et que ces nombres soient entiers et n’aient aucun diviseur commun à tous, ce qui est toujours possible par la théorie des équations linéaires.

On déterminera de même de manière qu’on ait

etc.

3o. Il est évident que si l’on multiplie les congruences , , , etc., d’abord par , , , etc. ensuite par , , , etc. etc., et qu’on les ajoute, on obtiendra les congruences suivantes :

etc.


que, pour abréger, nous représenterons ainsi :

4o. Il y a plusieurs cas à distinguer en premier lieu quand les coefficiens des inconnues, c’est-à-dire quand , sont premiers avec le module des congruences, ces congruences peuvent être résolues par les méthodes déjà exposées, et la solution complète du problème s’obtient par des congruences de cette forme , , etc.[1]. Si l’on propose, par

  1. Il faut observer que cette conclusion manque de démonstration que nous supprimons ici ; car il ne suit rigoureusement rien autre chose de notre analyse, si ce n’est que les congruences proposées ne peuvent être résolues par d’autres valeurs de , , mais non pas que celles-ci satisfassent ; il serait même possible qu’il n’y eût aucune solution. Le même paralogisme se présente dans la solution des équations linéaires.