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Page:Gautier-Lopez - Regardez mais ne touchez pas.djvu/27

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LE COMTE, à un autre page.

Prends cette bourse, Rafaël…

LA REINE, montrant à Hilario le pavillon à droite.

Mon sauveur est ici !…

LE COMTE, à Rafaël, en lui montrant le pavillon à gauche.

Le sauveur de la reine est là !…

LA REINE, à Hilario.

Tu l’introduiras ce soir au palais, chez Griselda.

LE COMTE, à Rafaël.

Tu le mèneras cette nuit au palais, chez moi.

LA REINE.

Au château. Messieurs !

LE COMTE.

Place à la reine !… en ma qualité de grand-maître des cérémonies… et de galant Hidalgo, j’oserai jeter mon manteau sur le passage de notre belle souveraine. (On éclaire avec des torches, le passage de la reine ; elle donne la main au comte : le rideau baisse.)


FIN DE LA PREMIÈRE JOURNÉE




DEUXIÈME JOURNÉE.

Au château d’Aranjuez. — La chambre de Griselda. — Porte au fond. Fenêtre à droite du spectateur. — Porte à gauche.





Scène I.

LA REINE, DONA BÉATRIX, GRISELDA. Au lever du rideau, la Reine et Dona Béatrix sont assises près d’une table, sur laquelle il y a des flambeaux, Griselda regarde par la porte, à gauche


LA REINE.

Eh ! bien, Griselda ?

GRISELDA.

Notre preux, notre Amadis, n’arrive pas encore.