qui lui est venue par un excès de travail. La triste nouvelle qui l’a surpris hier, en arrivant ici, a troublé son cœur, et, au moment où il était prêt à partir, il vient d’être saisi par un accès de cette mauvaise fièvre.
— Faisons vite appeler le médecin ! s’écria Céleste.
— C’est inutile, princesse, répondit le serviteur ; moi seul je sais le soigner, et je vais me rendre aux cuisines pour préparer ce qu’il faut, si vous voulez bien, pendant mon absence, rester auprès du malade.
— Allez, je veillerai sur lui, dit la jeune femme.
Et, malgré toute sa volonté de rester sur le seuil, elle ne put résister au désir qui la poussait à entrer dans la chambre.
Les stores, baissés devant les fenêtres, atténuaient la lumière et faisaient une pénombre verdâtre. Li-Tiu était étendu, tout habillé, sur le lit.
En voyant Céleste il voulut se lever pour la