Nestor Roqueplan a succombé sur le théâtre, le champ de bataille des directeurs. Il n’eût sans doute pas choisi d’autre fin, et l’on peut penser de lui ce que Mérimée disait de Beyle : « Il ne craignait pas la mort, mais il n’aimait pas à en parler, la tenant pour une chose sale et vilaine plutôt que terrible. Il a eu celle qu’il désirait, celle que César avait souhaitée : repentinam inopinatamque. »
Il est bien tard pour lui consacrer quelques lignes d’amical souvenir. Maintenant, huit jours passés
Font d’une mort récente une vieille nouvelle,
Les journaux ont tout raconté jusque dans les moindres détails. Chacun a dit les anecdotes qu’il savait,
et toutes les fleurs obligées ont été répandues sur
cette tombe fermée à peine ; mais parmi ces bouquets
de roses blanches — le défunt était garçon — il nous
semble qu’il y avait passablement d’épines. Refuser
de l’esprit à Nestor Roqueplan, ce n’était guère pos-