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Page:Gautier - Khou-n-Atonou (Fragments d'un papyrus), 1898.djvu/225

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CRIME JAPONAIS

Jadis, c’est-à-dire il y a une trentaine d’années, les lois étaient, pour le moins, aussi singulières que les délits. Très sévères, souvent, elles avaient aussi d’étranges indulgences, surtout lorsqu’il s’agissait de vieillards, de femmes, d’infirmes, ou d’astronomes ! envers qui le Code, surtout, recommande la clémence.

Mais par exemple, si ce même astronome, si paternellement protégé par la loi, s’avisait de dénaturer les décrets écrits par les astres dans le ciel et de faire de faux horoscopes, il était cruellement puni.

Les compagnies d’assurances contre l’incendie n’existant pas, là-bas, et les villes de bois brûlant comme des allumettes, on était particulièrement féroce pour les incendiaires et même pour les incendiés ; soixante coups de bâton à l’homme qui,