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Page:Gautier - Khou-n-Atonou (Fragments d'un papyrus), 1898.djvu/286

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TOKIO

vus et qu’on ne verra plus jamais, aussi superbes que bizarres et incompréhensibles ! Le seigneur est ici étonnamment large, avec la forme générale d’une pyramide : des soies raides à plis cassants, de couleurs éclatantes, parsemées de roues d’or, qui sont les armes du personnage, bouffent autour de lui ; les pantalons, plus larges que des jupes, sont beaucoup plus longs que les jambes, et traînent loin par derrière, en passant sous les pieds, qu’ils enferment ; les manches sont encore plus larges et plus longues, ayant, au bord, une ganse de soie passée en coulisse, avec un gland à chaque bout, comme pour tirer, si on voulait faire de cette manche un grand sac. Il sort de là d’autres manches de couleurs différentes, et, des épaules au cou, une série de collets se dépassent, montrant qu’il