la pute gent averse. — III.C. des mieudres qui el’champ porent iestre ; — A Rollant font. I. assaut fort e pesme. — Il se deffant com chevaliers honestes, — Et lor decope et les bras et les testes. Et maintenant, voici le texte de Venise VII : Ce dist Marsile : « Li Emperere repaire. — De chaus de France oi maint olifant braire, — Mainte buisine et soner et retraire. — Français retornent, cele gent de put aire. — Se Karle i vient, nostre ert la perte maire, — Perdu arons tote Espagne et Baudaire, — Et Saragosse que donai en doaire — A ma moillier qui tant est debonaire. — Veez là Rollant : bien voi à son viaire. — Jà n’ert vencuz ; tels hom n’ensi de maire. — Car l’alsallons ; puis aurons meins à faire, — Se plus i somes ; je l’vos di sanz contraire, — Ne fu tel perte puis le jugement Daire. » La comparaison entre ces deux textes est plus que curieuse : elle caractérise deux époques de notre histoire littéraire. Il convient d’ailleurs de remarquer que, dans le texte de Paris, le rajeunisseur avait d’abord traduit le couplet clviii de la version primitive par un couplet moderne, assonancé en an. Pourquoi a-t-il jugé bon de reproduire ensuite la laisse du texte original ? C’est ce qu’il serait difficile d’expliquer autrement que par sa négligence.
Vers 2116. — Ces. O. Venise donne cil, et Paris ceuls. Cf. le v. 2132. ═ Oent. O. Mu. a restitué odum, d’après Venise IV.
Vers 2117. — Avrat. Mu. Lire averat. O.
Vers 2118. — Novelet. O. La forme la plus conforme à la phonétique de notre poëme est nuvelet. Nuveles, d’ailleurs, se trouve plus fréquemment employé que noveles. (Vers 55, 665, 810, 1257, 1699, 3496.)
Vers 2120. — Asemble. O. Erreur évidente.
Vers 2121. — Meillors. O. V. la note du vers 51.
Vers 2125. — Fiers e maneviz. O. C’est ici le cas régime ; il faut fier e manevi ou manevit. V. le Glossaire, à ce dernier mot.
Vers 2126. — Vif. O. Pour le cas sujet, il faut vifs.
Vers 2127. — Veillantif. C’est dans la Chanson d’Aspremont (nous en possédons des manuscrits du comm. du xiiie s.) que nous assistons à la conquête par Roland, encore enfant, de l’épée Durendal et du cheval Veillantif. (B. N. Lavall. 123, f° 41, v°, — 43 r°.) Il les conquiert l’une et l’autre sur le jeune Eaumont, fils du roi païen Agolant. La scène de ces exploits est la Calabre.
Vers 2128. — Bien. O. V. la note du vers 1500.
Vers 2130. — Enseml’od lui arcevesques. O. Deux erreurs évidentes. ═ Turpin. O. Pour le cas sujet, il faut Turpins.
Vers 2131. — L’un. O. Même remarque.
Vers 2132. — Avuns. O. V. la note du vers 42, sur les premières personnes du pluriel.