ÉPOPÉE. De l’Épopée en général. ═ M. Gaston Paris la définit « une narration poétique fondée sur une poésie nationale antérieure », ix, xii. ═ Comment naît un poëme épique ? Quatre conditions sont nécessaires à cette naissance. Il faut à l’Épopée : 1° un moment spécial (ce sont les époques sincèrement primitives) ; 2° un milieu particulier (l’Épopée est essentiellement nationale, et elle exige un peuple religieux, militaire, naïf et chanteur) ; 3° un fait central (c’est surtout un événement douloureux, une défaite, une mort) ; 4° un héros enfin, qui soit le résumé vivant de sa race et de son temps, ix, x. ═ Doctrine de M. Gaston Paris sur la formation de l’Épopée, qui, suivant lui, se compose essentiellement de quatre éléments : les faits, l’idée, les personnages, la forme, xii. ═ Quelle est la part de la Réalité, quel est le rôle de l’Imagination dans la formation de l’Épopée, x. ═ Des personnages typiques qui occupent une place importante dans les époques primitives : l’Ami, le Traître, le Roi, le Vengeur, etc., xi. ═ De certains Contes universels qui se retrouvent également dans la poésie épique de tous les peuples, xi, xii. ═ Résumé sur la naissance et la formation de l’Épopée, xii. ═ Comment toutes les conditions nécessaires à la production et au développement d’une Épopée nationale se sont trouvées réalisées dans la légende de Roland. Conclusion, xii.
ERRATA. 1° On trouve un Errata sommaire à la fin de chacun de nos volumes. ═ 2° Pour un Errata motivé et détaillé, voir nos Notes et Variantes 1-247. ═ Et enfin, nous faisons imprimer en ce moment notre texte critique avec toutes nos corrections et additions. C’est en quelque manière un errata vivant.
ESCUALDUNACS (Chant des). Œuvre d’un faussaire, clxxi, clxxii.
ESPAGNE. Histoire abrégée de notre légende en Espagne. Première période. C’est celle des Jongleurs, qui chantent cette légende avec un esprit et un cœur français, cxl. ═ Deuxième période. Il y a une réaction espagnole qui se fait jour très-violemment dans la Chronica Hispaniæ, de Rodrigue de Tolède, mort en 1247, et dans la Cronica general d’Alfonse X. C’est alors qu’est imaginé Bernart del Carpio, ce rival espagnol de la gloire française de Roland, cxli. ═ 3° Époque des Romances, qui sont les unes d’inspiration française, les autres d’inspiration espagnole, cxli-cxlii. ═ 4° Période des livres populaires, tels que l’Historia de Carlomagno, laquelle est une traduction de notre Conqueste du grand Charlemaigne des Espaignes, cxliii. ═ 5° Période des poëmes italiens sur Roland, lesquels sont traduits en espagnol, etc., cxlii-cxliv.
ESPIET. Mot synonyme de « lance » dans notre Roland, 118-120.
ESTHÉTIQUE. Un chapitre d’esthétique. De la beauté du Roland, lxxi-lxxviii.
ÉTRIERS. 126.
EULALIE (Cantilène de sainte), xxxiv.
F
FAC-SIMILE. Le fac-simile du manuscrit d’Oxford (Bodléienne, Digby, 23) se trouve placé entre les pages xlii et xliii de notre Introduction.
FARON (Chant de saint). Rapporté par Helgaire, en sa Vie de saint Faron (ixe siècle). ═ Comment il était chanté par tout un peuple, et jusqu’à quel point il peut être regardé comme une véritable cantilène, xxxv et suiv.
FAUCHET. Son Recueil de l’origine de la langue et de la poésie françoises (1581), cxlviii. ═ Ses Antiquitez et histoires gauloises et françoises (édition de 1611), cxlviii.
FAURIEL. Ses leçons au Collége de France sur l’Épopée chevaleresque du moyen âge. Elles sont publiées dans la Revue des Deux Mondes. La seconde est consacrée à Roland (15 septembre 1832), clxx. ═ Opinion de Fauriel sur les Couplets similaires ou répétitions épiques, lv.
FÉODALITÉ. Esquisse rapide de la société féodale, lxxi et ss.
FICHOT. A reporté sur bois les dessins de MM. Quicherat et Demay (sauf la vue d’Ibagneta), et a dessiné le médaillon du vitrail de Chartres, 127.
FIERABRAS. Chanson de geste du xiiie siècle. Notice bibliographique, cxiv. ═ Ré-