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Page:Gautier - La sœur du soleil.djvu/85

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— Vous m excuserez, n’est-ce pas ? dit-il, les intérêts du pays m’appellent.

Mais avant que les princes eussent pris congé, un soldat entra dans la chambre.

— Le siogoun Fidé-Yori prie l’illustre Hiéyas de vouloir bien se rendre, sur l’heure, en sa présence, dit-il.

Et, sans attendre de réponse, il s’éloigna.

Hiéyas arrêta les seigneurs prêts à sortir.

— Attendez-moi ici, dit-il, je ne sais ce qui se prépare, mais l’inquiétude me dévore. Vous m’êtes dévoués, j’aurai peut-être besoin de vous.

Il les salua d’un geste et sortit lentement, le front baissé, suivi seulement de Faxibo.