Page:Gautier - Le Dragon Impérial, Armand Colin et Cie, 1893.djvu/117

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condamné, le ligotèrent solidement au moyen de ces ceintures.

— Mais, ajouta le Fils du Ciel, un autre a porté le coup. Ce lâche avait un complice, qu’est-il devenu ?

— Qu’on le cherche ! hurlèrent les assistants, qu’on l’amène, qu’on le mette en pièces ! Où est-il ? Quel est le monstre odieux qui a osé frapper le Souverain du Ciel ?

Et ce cri retentit dans tout le palais.

Alors Ko-Li-Tsin apparut au milieu de la salle ; il secoua sa tête spirituelle et fière, et jetant son sabre sur le parquet :

— C’est moi, dit-il.