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Page:Gautier - Le Troisième Rang du collier, 4e éd.djvu/195

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LE TROISIÈME RANG DU COLLIER

courait que sa bosse s’était augmentée du projet de théâtre wagnérien, qu’il y avait caché, après l’avoir escamoté.

Que va-t-il résulter maintenant de ces menées sournoises ? Déjà l’on m’a écrit de Tribschen que les costumes, d’après les maquettes envoyées au Maître, étaient affreux et qu’il faut les refaire. On avait imaginé de dresser des échafaudages d’or sur la tête des Dieux, sans prendre garde que dans cette œuvre, où l’or est pour ainsi dire révélé, il doit apparaître seulement après qu’Alberich l’a dérobé et forgé. Tiendra-t-on compte des observations de l’auteur ?… En ce qui concerne la mise en scène, tout n’est-il pas à redouter, ceux-là seuls dont elle dépend étant malveillants et incapables ?

Décidément, le souci de Richter s’explique, et il nous gagne.