Page:Gautier - Les Princesses d’Amour.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
159
LES PRINCESSES D’AMOUR



« C’était vrai, l’attaque est décidée. Nos troupes sont précipitamment rentrées au château.

« Tous les grands chefs sont ici ; et c’est un tumulte extraordinaire, après l’anxieux silence de notre solitude.

« Est-il là, lui ? osera-t-il tenter de me voir ? Garde-t-il, sous la dure cuirasse, la fleur fragile d’amour ? Voudra-t-il en aspirer un fugitif arôme ?

« Dans ma demeure, sous les grands cèdres, je guette sans relâche, à l’angle de la balustrade !



« Il est venu !… Invisible, à travers