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Page:Gautier - Mémoires d'un Éléphant blanc, Armand Colin et Cie, 1894.djvu/156

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les éléphants me chassèrent d’auprès d’eux.

Je cherchais quel gémissement pouvait les attendrir, lorsque l’un d’eux m’aperçut et poussa un grognement rauque pour donner l’alerte à ses compagnons ; aussitôt ils tournèrent la tête ; ceux qui mangeaient interrompirent leur repas et les dormeurs s’éveillèrent. Tous me regardèrent, et, dans leurs regards, je ne distinguai nulle sympathie pour celui qui venait troubler leur quiétude. Je fus sur le point de fuir, sans même tenter de les toucher ; mais mon désir d’apaiser ma