Page:Gautier - Mémoires d'un Éléphant blanc, Armand Colin et Cie, 1894.djvu/186

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Trock. J’en restai tout surpris ; et je fus un peu choqué d’avoir pour précepteur un gentleman qui manquait à ce point de dignité.

Et entre chaque numéro du programme, M. Oldham et MM. Trick et Trock commençaient leurs plaisanteries.


ILS DIVERTISSAIENT LE PUBLIC PAR MILLE FACÉTIES EXTRAVAGANTES

La représentation se continuait fort bien. Les éloges que M. Harlwick avait décernés à ses compagnons en nous les présentant, me semblaient mérités. Les frères Smith étaient d’une agilité merveilleuse ; si mistress Greathorse semblait désagréable à vivre, c’était une adroite équilibriste, et miss Alice Jewel était, sur la corde raide, d’une grande dextérité. Les écuyers, les écuyères montaient habilement, et je fus ravi par les gracieux mouvements qu’avait à cheval miss Clary Morley ; elle ne frappait pas son cheval ; elle ne l’excitait que par des paroles amicales. Seule, la pauvre Annie Greathorse me fit souffrir : je la sentais si mal à l’aise sur son trapèze.

C’était après elle que devait paraître le « fameux Devadatta ». Et