Elle monte et descend, elle ronge, elle gratte…
Âh ! maudite souris ! ah ! bête scélérate !…
Mais vous ne riez plus…
Arlequin.
Si, je ris comme un fou !
Pierrot.
Si je pouvais au corps m’introduire un matou !
Que ne suis-je un moment chanteur à voix fêlée,
Pour voir cette souris par un chat étranglée !
— Le sérieux vous prend, vous, naguère si gai ?
Arlequin.
D’un sot rire bientôt le sage est fatigué…
Pierrot.
Vous avez, à présent, l’air tout mélancolique !…
Arlequin.
Ah ! la tranchée affreuse !… ah ! l’atroce colique !…
Pierrot.
Que vous arrive-t-il ?
Arlequin.
Je n’y puis plus tenir !…
Je retourne chez moi…
Pierrot.
Si vite ?
Arlequin.
Pour finir…
Pierrot.
Ne vous en allez pas… Vos départs sont trop brusques…
Arlequin.
Un travail très pressé sur les vases étrusques…
Il sort par le fond.
Page:Gautier - Théâtre, Charpentier, 1882.djvu/200
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée