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qui découvrent des gens vertueux ont-ils une somme de… sur la valeur de la médaille accordée ? Toutes ces choses-là seraient bonnes à savoir, parce qu’elles serviraient à caractériser notre époque, qui manque principalement de caractère.


La danse a l’anglaise. — On m’assure qu’autrefois les femmes allaient au bal de l’Opéra chercher des liaisons sérieuses ; elles y vont aujourd’hui tout bonnement pour se faire nourrir. On danse bien plus dans les cabinets particuliers d’alentour que devant l’orchestre de Strauss. Les plus adroites se contentent même d’enfiler une culotte de satin ponceau, et, au lieu d’aller manger de la poussière dans la salle de danse, elles se rendent, en sortant de chez elles, tout droit chez Brebant, où elles finissent toujours par rencontrer la truffe de l’amitié.

Elles appellent ce système danser à l’anglaise.

La victuaille est si bien devenue le but avoué des nuits d’Opéra, que l’administration des bals s’en est émue. Elle lit dans l’avenir qu’un moment viendra où, tandis que les restaurants seront pleins, sa salle restera vide, et que les quadrilles finiront par se composer d’une ouvreuse faisant vis-a-vis à deux petits bancs. Un actionnaire ingénieux, comme la plupart des actionnaires, a proposé, pour forcer la recette, de distribuer dans Paris, à trois mille individus de tout âge, une circulaire écrite à la main sur le modèle suivant :

« Mon gros lapin,

« C’est ce soir le premier bal de l’Opéra. Je tromperai la surveillance de ma famille, et, à une heure du matin, tu me trouveras au foyer, non loin du buffet. Qui je suis ? où je t’ai vu ? tu le sauras là seulement. J’aurai un domino bleu, et un masque cachera ma rougeur.

« Une femme qui souffre. »

Pourquoi l’hôpital ? — Depuis longtemps, sitôt qu’on voit passer une femme de mauvaise vie dans sa Victoria qu’elle conduit elle-même, cinquante passants s’écrient à la fois :

« Encore une qui mourra à l’hôpital ! »

Je regrette d’être forcé de donner un démenti à des gens dont les