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yeux. Il resta long-temps occupé à me contempler en silence. J’étais devenue pensive, il tomba dans une douce rêverie. Tout y invitait : le roulis du bateau, le bruit des vagues contre les rames, la fraîcheur du temps, la beauté du ciel, et une certaine disposition de l’ame !… Voulant m’obliger à le regarder, il me fit une question, et à l’instant où j’allais lui répondre, je rencontrai les yeux de madame Duperay qui me faisait signe de venir auprès d’elle. Je voulus me lever. « Restez, me dit-il avec un sourire malin, quand on a peur il ne faut point changer de place. » Il répondit pour moi à madame Duperay, et la course se continua sans aucun accident.
Arrivés à bord, il fallut sortir ; les dames le plus en avant s’élancèrent