Page:Gentil, La chute de l’empire de Rabah, Hachette, 1902.djvu/287

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destination. Quelque promesse qu’on vous fasse, celui qui vous la fait fut-il votre plus intime ami, votre frère même, ne le croyez pas, il ne vous enverra rien. Négligence ? mauvaise volonté ? je ne sais ; je constate un fait sans pouvoir l’expliquer. Ce qu’il y a de sûr c’est que l’opinion que j’émets s’est vérifiée pour tous ceux qui ont ou la mauvaise idée de laisser derrière eux des marchandises en dépôt.

C’était donc une perspective peu agréable qui s’ouvrait à moi, et je ne voyais pas de moyen de me tirer de cette mauvaise passe, quand l’idée me vint, qu’il y avait peut-être erreur dans l’interprétation de cette dépêche. Aussi me hâtai-je de faire part de mes doutes à monsieur Dolisie en sollicitant de lui un complément d’instructions.