Page:Geoffroy - Napoléon et la conquête du monde, 1836.djvu/458

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rien alors de sacrilége dans ce décret. Si l’essence du catholicisme est l’unité et l’universalité ; si, au milieu de cette confusion de langues et de ces états hachés, comme dit M. de Maistre, la nécessité d’une langue religieuse universelle avait été reconnue, afin que, dans le même instant, les mêmes paroles élevassent sur tous les points du globe les mêmes prières et exprimassent les mêmes respirations des âmes, ainsi que les appelle un philosophe ; aujourd’hui que l’empire et le langage français étaient universels, cette langue devait être acceptée comme un fait accompli, comme l’expression du culte des hommes pour Dieu.

D’autres modifications assez nombreuses furent apportées aux cérémonies sans atteindre le dogme.

Les décisions du concile furent promulguées à la fin de cette année, et quelques-unes déjà mises à exécution dans le commencement de l’année 1828.

Enfin, deux singularités religieuses furent jugées et condamnées par ce concile, à qui tout pouvoir était donné sur les idées religieuses de la terre.

La première est relative à M. le baron de Jantenne, littérateur connu par un livre très--