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V

Vers cette époque la douairière de Kehlmark ayant renoncé à son fastidieux train de maison et à son nombreux domestique pour se retirer dans une coquette villa du faubourg noble de la capitale, s’enquérait d’une personne de confiance tenant le milieu entre la dame de compagnie et la camériste. Une de ses vieilles amies, résidant l’été au village de Blandine, lui vanta à la requête même du curé, cette courageuse fillette, sans omettre l’aventure dont elle avait été autrefois victime. Il se trouva que cette particularité des références était faite pour rallier à la pauvresse les sympathies de la grand’mère d’Henry, qui l’engagea aussitôt qu’elle se fut présentée.

Mais aussi quelle gentille et accorte villageoise !