Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/168

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les Officiers.

Ah ! quelle heureuse idée !

Madame Hautignol, à Madame Ponant.

Enfin, ma chère amie, regardez plutôt comment est habillée madame Petypon !

Le Général (3), vivement, à mi-voix à ses officiers en leur indiquant de l’œil les deux femmes.

Tenez ! écoutez-les ! écoutez-les !

Madame Ponant (5).

Vous pensez bien que je n’ai regardé qu’elle !

Le Général, à ses officiers tout en passant devant eux pour remonter par la gauche du piano, suivi dans ce mouvement par les deux officiers.

Toujours ma nièce sur le tapis.

Madame Hautignol.

Ça prouve bien ce que je vous disais : qu’on ne portait que des robes princesse[1] cette année.

Madame Ponant, tandis que madame Virette descend jusqu’à elle sans quitter de l’œil la Môme toujours au buffet.

Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise : madame Courtois m’a affirmé qu’on faisait la jupe cloche[2].

Madame Virette, qui a entendu ces derniers propos.

Ah ! madame Courtois ! madame Courtois ! Vous pensez bien que madame Petypon, qui est une Parisienne, doit mieux savoir que madame Courtois !

Le Général s’assied en face de la duchesse, près du curé.
  1. À modifier au fur et à mesure des transformations des modes.
  2. Même observation.