Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/180

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Madame Claux.

Oh ! chérie !

Elle s’assied, ainsi que madame Hautignol, sur les chaises 1 et 2 qui sont devant le piano. Mesdames Ponant et Virette restent un moment debout près d’elles, puis peu après se détachent, contournent le piano par l’extrême gauche, pour remonter en causant jusqu’aux officiers et redescendent ensuite retrouver mesdames Hautignol et Claux à la pointe droite du piano.
Petypon.

J’espère au moins que vous allez la rejoindre quelquefois ?

Madame Vidauban.

Oh ! une fois par an, pendant huit jours ! Mais, je me tiens tellement au courant de la vie parisienne que c’est comme si j’y étais !

Émile descend du buffet et, entre Petypon et Vidauban, présente à la Môme, sur un plateau, une orangeade dans laquelle trempent deux pailles.
La Môme, prenant le verre.

Ah ! merci ! (À madame Vidauban, tout en se levant, avec un certain maniérisme.) Je vous demande pardon, chère madame, il faut que j’aille porter ce verre d’orangeade.

Émile remonte au buffet.
Petypon, vivement, se levant en voyant la Môme se lever, et passant, en l’enjambant presque, devant madame Vidauban, avec de petites courbettes.

Oui, on l’attend ! on l’attend !… Je vous demande pardon !