Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La Môme, pouffant de rire, avec des rejets du corps en arrière, accompagnés de claques sur la cuisse et de lancement de jambe en l’air à chaque phrase.

Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! Elle ne connaît pas ce mot de « larbin », la duchesse !… (À madame Vidauban, qui considère sa tenue avec une attention un peu étonnée.) Vous entendez, ma chère ?… (Se tapant sur la cuisse.) La duchesse qui ne connaît pas le mot « larbin » !

Même jeu.
Madame Vidauban, se tapant sur la cuisse, à l’instar de la Môme.

Ah ! ah ! ah ! elle est bien bonne, ma chère !… (Même jeu.) Elle est bien bonne !

La Môme, se tapant sur la cuisse.

Mais, « larbin », nous n’employons que ce mot-là !

Madame Vidauban, même jeu.

Mais il n’y en a pas d’autres !… « Larbin », (Même jeu.) nous ne disons que ça aujourd’hui ! (Même jeu.) N’est-ce pas, Roy ?

Toutes deux rient en se tapant la cuisse.
Vidauban[1], se tapant également sur la cuisse.

Oui, ma bonne amie !

  1. À ce moment Guérissac, qui causait, assis avec le groupe de dames, Virette, Sauvarel, Ponant, se lève, offre son bras à madame Virette, tandis que de la main gauche, tout en causant, il écarte sa chaise qui gênait le passage, et la place ainsi au milieu de la scène ; puis toujours avec madame Virette à son bras, remonte jusqu’au buffet.