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Madame Petypon, les bras tendus, la tête courbée.
Hein !
La Môme.
Ces profanes ne peuvent me voir ! Pour toi seule je suis visible !
Madame Petypon.
Est-il possible !…
La Môme.
Ma fille, prosterne-toi !… Je suis le séraphin dont tu attends la venue.
Madame Petypon, d’une voix radieuse.
Le séraphin ! (Se mettant à genoux, — et à Petypon et à Mongicourt.) À genoux ! À genoux, vous autres !
Petypon et Mongicourt, ayant peine à retenir leur rire, et entrant dans le jeu de la Môme.
Pourquoi ? Pourquoi ça ?
Madame Petypon, comme illuminée.
Le séraphin est là ! Vous ne pouvez le voir ! Mais je l’entends ! je le vois ; il me parle !
La Môme, à part, sur le ton faubourien.
Eh ! bien, elle en a une santé !
Madame Petypon.
À genoux !… À genoux !
Les deux hommes obéissent en riant sous cape. Mongicourt à genoux devant le canapé, Petypon entre le canapé et le pied du lit, Madame Petypon à gauche de la table.