Firecrest. Je hissai alors les couleurs françaises. La goélette passa et je pus lire son nom, Henrietta, et son port d’attache, Boston.
Un de ses canots, un doris, comme on les appelle à Terre-Neuve, se dirigea vers mon navire, et un pêcheur français de Saint-Pierre sauta à bord, Je ne vous décris pas son étonnement d’apprendre que le Firecrest et moi arrivions de France et sa joie de rencontrer « un pays ».
Il me demanda de venir à bord et de partager son dîner ; aussi, laissant mon bateau se gouverner lui-même, je partis rendre visite à ces braves gens.
Je sautai à bord de l’Henrietta et tombai dans le poisson jusqu’à la ceinture. Tout en regardant le pont et les pêcheurs travaillant au vidage et au nettoyage du poisson, je me souvins