Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/114

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choses de pur agrément, nous y trouvons le caractère du beau.

Il nous est difficile de savoir si les conditions qui sont imposées à notre approbation en toutes choses sont le résultat immédiat des lois de l’être, ou si elles dérivent seulement d’un rapport entre toute autre réalité et celle de notre existence.

Plusieurs philosophes paraissent s’être proposé, plus ou moins directement, les questions que ce doute pourrait faire naître. Les uns ont vu dans les causes occasionnelles de nos sensations des qualités correspondantes ; d’autres ont prétendu nier l’existence des objets qui nous sont extérieurs.


De nos jours, Kant a discuté une question de ce genre. Sa remarque expresse porte sur ce que les arguments les plus concluants peuvent être attribués ou à des rapports nécessaires, ou aux formes de notre entendement ; en sorte que, à cet égard, toute décision rationnelle paraît nous être interdite.


Quant au raisonnement a priori, on ne sau-