Page:Germaine de Stael - Lettres et pensées du maréchal prince de Ligne, Paschoud, 1809.djvu/201

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nous annonce aujourd’hui à grand bruit les mauvaises nouvelles dont je vous ai parlé, et qui sont déjà réparées. Il est plaisant de faire une si longue canonnade pour cela. Elle me donne de l’humeur. Je finis : je crois que je m’en vais à l’armée du maréchal Romanzow, en Moldavie, pour tâcher qu’on nous aide un peu dans ce pays-là, en nous faisant prendre encore cette année la Valachie, chose fort aisée ; on pourroit même s’emparer d’Ismael, de Braïlow et de Galatz, chose fort possible pour une armée de héros, c’est-à-dire, une armée de Catherine-le-Grand. Je vous embrasse de tout mon cœur.