Page:Germaine de Stael - Lettres et pensées du maréchal prince de Ligne, Paschoud, 1809.djvu/264

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ennemis, par trois attaques différentes sur trois points éloignes l’un de l’autre, ne passent la Meuse, la Sambre et la Lys, et ne préviennent ainsi les rassemblemens nécessaires pour attaquer partout, en commençant par sauter, à la russe, dans le camp retranché de Maubeuge. C’est ce que j’ai conseillé pendant tout l’hiver, mais en vain.

Si V. M. I. a du crédit auprès du comte d’Anhalt, je la prie de m’appuyer respectueusement auprès de lui ; car je lui écris pour lui demander une grâce qui m’intéresse beaucoup. Mais il faudra que V. M. se lève de bien bon matin pour l’attraper, qu’elle aille à son lever, et se fasse annoncer pour lui demander audience.

Je suis ? etc.