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Page:Girard - Contes de chez nous, 1912.djvu/188

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riez plaisir en ne parlant plus de cet incident qui n’a pas la moindre importance.

Cependant, quinze jours plus tard, c’est de son propre mouvement que la jeune fille avoua à M. Bournival le motif secret de son courroux.

Faut-il ajouter que le soir de l’incident sans importance ce dernier n’était rentré que tard dans sa chambre vide de célibataire.

Et s’il s’était attardé chez ma tante, ce n’était certainement pas pour les beaux yeux du chef de la maison qui était ennuyeux comme une pluie du mois des morts.

Et va dire, mon petit, conclut ma tante, qui fut très, heureuse en ménage, que les vieux fers à cheval ne portent pas chance.