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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/153

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MARIE CALUMET.

— Regardez-moé passer, semblait-il dire, j’ai avec moé la plus jolie fille du village.

Un combat, cependant, dans l’âme précieuse de Marie Calumet se livrait. La conscience de la bonne fille s’était convertie en un terrain, sur lequel le devoir et le plaisir se disputaient, la fourche au poing, la palme de la victoire.

Qui des deux allait terrasser son adversaire ?

Narcisse, comme dans toutes les bonnes maisons, était délégué par monsieur le curé pour aller au-devant de Monseigneur et le saluer de la part de son maître, propriétaire de ce manoir agreste que l’on appelle, humblement, le presbytère.

L’homme engagé du curé avait offert