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MARIE CALUMET.

à son idole de l’accompagner.

Se porter à la rencontre de l’évêque, c’était pour Marie Calumet un de ces plaisirs, une de ces occasions heureuses qui ne s’offrent qu’une fois dans la vie. Elle serait au comble de la jubilation de pouvoir, parée de ses plus riches atours, faire partie de la délégation sacrée de monsieur le curé.

Son imagination, prenant la clef des champs, allait même jusqu’à lui faire entendre que tous les vivats de la foule ne seraient pas uniquement pour Monseigneur, mais qu’une partie des acclamations retomberaient sur sa tête.

Pourquoi pas ? Ne faisait-elle pas partie du presbytère. N’avait-elle pas, par conséquent, un pied dans le clergé ?

D’un autre côté, la voix du devoir en