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MARIE CALUMET.

débandèrent.

Ce fût alors un sauve-qui-peut général.

Il y avait déjà cinq minutes que Marie Calumet galopait à la poursuite des rebelles. Maintenant, les porcs incontrôlables dans leur émancipation se dirigeaient vers le chemin du roi ; personne n’eut pu dire jusqu’où les eût poussé leur fuite aventureuse.

La ménagère perdit patience et la tête. Un bâton était à portée de sa main. Se baisser et s’en armer fut pour elle l’affaire d’une seconde. Le premier fugitif qu’elle rejoignit fut le garçon.

Elle lui asséna sur les reins une énergique bastonnade. Terrassée par cette attaque imprévue, la pauvre petite bête au museau rose et à la queue contournée