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MARIE CALUMET.

se contentent de tourner vers lui leurs yeux placides, en chassant avec leurs queues les mouches importunes, puis se remettent à brouter, sans s’occuper de cette invitation intéressée. Déçu dans cette première tentative, il hasarde encore une trentaine de pieds en avant, sans plus de succès. Le mâle, lui, a daigné faire quelques pas dans sa direction, résultat peu consolant pour mon toréador. Hésitant de plus en plus, le malheureux — il sue à grosses gouttes — se demande, avec anxiété, quelles vont être les conséquences de cette chasse aux vaches, et pourquoi il n’a pas dormi une demi-heure plus tard, ce matin-là ?

Un moment, oh ! un seul, il faut lui rendre cette justice, il songe à quitter la place. Mais tournant la tête, il voit