Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
82
MARIE CALUMET.

Marie Calumet qui le regarde toujours, ainsi que le bedeau. Ce dernier s’en allait sonner la messe lorsqu’il s’arrêta, à ce spectacle pourtant banal, mais où il pressentait un mélodrame.

— Le maigre des fesses doit lui trembler, dit-il pour amoindrir dans l’estime et l’affection de Marie Calumet celui qui allait un jour devenir son rival.

— Pour lorsse, allez don y prêter un coup de main, vous.

Mais le bedeau prudent échappa à cette demande.

— J’sus ben pressé et j’vas être en retard pour ma messe. Sans ça…

Et il parut s’en aller. Mais, pour ne pas perdre une scène du mélodrame à l’affiche, il fit halte à une couple de verges plus loin et s’accouda à la clôture.