Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/161

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auprès d’elle ? Je voulus me venger. Je lsval les yeux, décidé à contempler, -5 décidé à ado> rer, mais cela je Pavouerais plus tard —· les meurtris uras, les ombres, les empreintes msrquées sur son visage.

Hélas I, Pourquoi me faut-il toujours jouer aux quatre coins avec les quatre démons du cœur et perdre à chaque instant ma place ? Jamaisje n’avais vu de front plus paisible et plus clair, d’yeux plus purs. C’était maintenant à la nuit, à un calme sans limites que je devais disputer Hélène, à la transparence, s la pureté. Le ciel E étincelait, les étoiles scintillaient, oscillaient, on ne voyait plus que les constellations pures de tout alliage, celles qui jamais d’au-dsssus de nous ne disparaissent, et les astres impurs ce vivent, mitoyens, un demi-dieu grec et un dieu papou étaient déjà redescendus derrière Phorizon. La source, l’étang donnaient une image complète et lisse de la lune, aujourd’hui pourtant mutilée et bosselée. La pensée la

  • plus inquiète avait son reflet parfait et paisible,

et la route blanche, cochée jusqu’à l’inHni de ses bornes, était la seule mesure humaine de tout ce repos, Puis chaque chaumière s’alluma, marquant, comme la maison d’un gardé barrière,