Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/239

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n raxeurnz nu uramguz st : jours nous réconciliait, — mais ce n’était point l’altitude à laquelle on les trouve ; nous n’aperçûmes d’eux que des doubles insensibles et antipathiques, qui allaient bien, dont aucun, pour nous attendrir ou nous apaiser, ne se fîançait à point, subitement ne mourut. — Anne, dis-j’e en me levant, voulez-vous étrema femme ? · Elle frémit. Il semblait qu’à chaque demande je réclamais davantage, je réclamais une Anne plus cachée et plus inviolable, et que maintenant je venais d’arriver, le premier et le plus audacieux, devant la dernière. Moi, avec ma jaquette, j’étais face à face avec ce qui ne se donne pas, ce qui ne se voit pas... Elle se tourna’U vers moi, indignée, se levant aussi... -·· Vous êtes fou 1C O Un moment je désespérai. Je sentis tous mes désirs plus lâches que moi-même. Jamais l’on ne m’eût trouvé plus dispos pour une lutte. J’étais pret à tout braver, et jusqu’aux eonve- · nances.· Mais, -5- car la tentation aussi a son