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écoliers s’y affoloient ; elles furent transférées dans la rue des Champs.

Cet ordre de choses dura jusqu’en 1560, que les États-généraux d’Orléans proscrivirent ces lieux publics de prostitution, et la maison qu’elles occupoient à Dijon, fut concédée à l’exécuteur des jugemens criminels.

Les sires de Champlitte et de Pontailler avoient leur hôtel dans cette rue ; Guillaume de Champlitte, vicomte de Dijon, prince de la Morée, dont il avoit fait la conquête, l’habitoit dans le XI.e siècle.

Le prolongement de la rue des Champs prend le nom de rue des Godran, qui y avoient leur hôtel.

Rue des Godran.Odinet Godran, président au parlement de Bourgogne, fut un des bienfaiteurs de la ville de Dijon ; par son testament du 9 février 1581, il institua pour ses héritiers la ville de Dijon et le couvent des Jésuites, à la charge de fonder un collége, où seroient enseignées gratuitement les langues grecque et latine, les belles-let-