Page:Giroust - Illyrine - t3.pdf/48

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et nos citadins délicats vont devenir robustes comme nos anciens Romains : vous éteindrez la débauche qui énerve l’ame ; et celles de vos jeunes rejettons seront celles des héros. Les liens de la nature et de l’amour, doivent être les seuls entre des époux. Dans un siècle où les préjugés sont abolis, où la saine raison doit seule dominer, ne remettez donc pas, messieurs, à des tems plus reculés une loi qui doit vous honorer, vous immortaliser, vous faire bénir à jamais !

J’ai l’honneur d’être, monsieur le président,

Une amie zélée de la liberté.

P. S, mille jeunes femmes ont la même solicitation avons faire, la timidité les arrête ; moi, je la brave par l’incognito que je garde dans ce moment ; mais lorsque par vous je serai heureuse, j’irai vous faire mes remerciemens ; la reconnoissance, est toujours l’apanage d’un jeune cœur sensible !

À cette lettre était joint ce billet.

Je suis partie de Paris pour vous fuir,